Il y a 15 ans qu’est mort notre camarade Daniel Bensaïd (1946-2010). Militant, philosophe, son travail est un précieux point d’appui pour s’orienter aujourd’hui dans la lutte contre le capital et le fascisme. L’oeuvre de Bensaïd rappelle que "nous ne partons pas de zéro" et que l’on commence toujours"par le milieu".
Il ne s’agit pas d’être pieux ou commémoratif, mais de réfléchir à l’"héritage sans mode d’emploi" qu’il nous laisse, fruit d’une pratique politique collective, menée sur plusieurs décennies à la LCR et à la IVe internationale, confrontée à une histoire qui n’a été ni linéaire ni prévisible.
Lecteur de Marx et de Trotsky, sa pensée n’est pas surplombante, elle se nourrit de la bagarre et des acquis des luttes.
Elle est exemplaire du lien de la théorie à la pratique et de la pratique à la théorie.
Elle est inspirante à la condition d’être rapportée aux contradictions nouvelles de la conjoncture. C’est ce qu’il s’agira d’exposer et de mettre en débat.
« Nous avons eu davantage de soirées défaites que de matins triomphants. Mais nous en avons fini avec le Jugement dernier de sinistre mémoire. Et à force de patience, nous avons gagné le droit précieux de recommencer. » Daniel Bensaïd
Par exemple dans le livre "Stratégie et parti", Daniel Bensaïd présente un bilan d’un siècle d’expériences révolutionnaires. Un bilan précieux à l’heure où l’on voit réapparaître à gauche des débats sur la démocratie (représentative ou directe ?), l’organisation (la forme parti est-elle dépassée ?) et la stratégie (faut-il construire une alternative en marge de l’État ou bien travailler à conquérir le pouvoir politique ?). L’objectif étant d’esquisser des pistes pour la gauche radicale aujourd’hui...
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